Sans dictionnaires, ni grammaires : les fascinants langages sifflés

En bons dicopathes, nous serions naturellement disposés à penser qu’il est forcément possible d’établir un dictionnaire pour chaque langue, qu’elle soit vivante ou morte. A priori, la condition principale, mais on ne peut plus essentielle, est qu’elle dispose d’un alphabet ou d’un mode de transcription “intelligible”. Or, si bien sûr les langues anciennes, éteintes ou disparues brutalement,…

Lire la suite

Curiosités bibliophiles (3ème partie) : les livres empoisonnés

Les livres tueurs Souvent usitée, l’expression “livre empoisonné” se réfère souvent de manière métaphorique au contenu des textes qu’il renferme. Il est en effet difficile de concevoir que ce noble objet de notre quotidien puisse tuer au sens propre et être utilisé comme une arme par destination, même si certaines reliures médiévales les rendent particulièrement…

Lire la suite

Curiosités bibliophiles (2e partie) : livres insolites, macabres et bizarres

Dans notre billet précédent, le caractère “hors norme” des ouvrages présentés tenait à leur taille très inhabituelle, et pour ainsi dire sautait aux yeux, leur “spécificité ” étant évidente d’emblée. Aujourd’hui nous allons nous attarder sur des livres de format classique, mais dotés de particularités qui, difficilement détectables de prime abord, en font pourtant des…

Lire la suite

Curiosités bibliophiles (1ère partie) : les livres géants

Des livres hors normes Quel est le collectionneur de beaux livres, d’atlas ou d’encyclopédies qui ne s’est pas un jour retrouvé dans un cas de figure à la fois énervant et comique, du moins pour un observateur extérieur : se trouver très dépourvu et perplexe devant les étagères de sa bibliothèque pour y caser une acquisition…

Lire la suite

Les manuscrits du maître d’armes Hans TALHOFFER, une curieuse encyclopédie de l’art du combat

L’un des petits plaisirs préférés du bibliophile consiste à croiser, au cours de ses recherches, des ouvrages dont il ignore l’existence et qui lui ouvrent des portes vers des sujets a priori bien éloignés de ses sujets de prédilection. C’est ainsi que notre collection éclectique de dictionnaires nous a conduits à aborder des thèmes aussi…

Lire la suite

Le Codex Seraphinianus, encyclopédie imaginaire et œuvre d’art surréaliste

Sur Dicopathe, nous avons déjà eu le loisir et le plaisir de traiter de livres étranges, ésotériques et inclassables, dont le Manuscrit Voynich qui, sans conteste, demeure le plus mystérieux d’entre eux. Mais, plus proche de nous dans le temps, un autre ouvrage présenté comme une encyclopédie consacrée à un monde imaginaire défie nos analyses…

Lire la suite

Insultes, injures, vacheries et autres délicatesses (3e partie) : les jolis jurons du temps jadis

Dans l’introduction de son Dictionnaire des injures, publié pour la première fois en 1967, Robert ÉDOUARD fait un constat véritablement alarmant : « Les habitants de notre pays ont perdu le goût de la belle injure truculente, colorée et bon enfant. » Il se désole que l’injure dans la société contemporaine ne se résume le plus souvent qu’à…

Lire la suite

Le manuscrit Voynich, un livre bien mystérieux

Depuis janvier, la communauté scientifique bruisse d’une rumeur persistante : grâce à un déchiffrement algorithmique, une intelligence artificielle élaborée par l’université de l’Alberta située à Edmonton (Canada), aurait percé à jour le code de l’ouvrage le plus mystérieux du monde, Le manuscrit Voynich. Malgré l’emballement médiatique qu’elle suscite, il paraît prématuré à cette heure de confirmer une…

Lire la suite

Histoires de faussaires (1ère partie)

Le marché de l’art se voit régulièrement secoué par de retentissants scandales dus à la vente d’habiles copies sous le sceau de l’ancien et de l’authentique. Moins médiatisé, le monde de la bibliophilie n’est pas pour autant à l’abri de ces dérives. Certes les prix d’acquisition des ouvrages ne sont pas extravagants comparés à ceux…

Lire la suite

Les dictionnaires de langues imaginaires

Si, dès le XVIIe siècle, on trouve le projet de langues universelles de communication, chez LEIBNIZ et WILKINS par exemple, il faut attendre le xixe siècle avant de pouvoir assister à la naissance de langues “artificielles” viables, dotées d’un corpus grammatical et d’un lexique cohérent. Si l’espéranto et le volapük ont acquis une certaine célébrité, la plupart restent inconnues…

Lire la suite