culture générale

Petite encyclopédie des jeunes gens

ou Définition abrégée des notions relatives aux arts et aux sciences, à l'astronomie, au blason, à la chronologie, à la géographie, à l'iconologie, à la physique, et généralement à tout ce dont il est nécessaire et agréable d'avoir quelques idées nettes et précises: le tout rangé suivant l'ordre alphabétique

Auteur(s) : WANOSTROCHT Nicolas

 
 troisième édition
  1799
 1 vol (XII-372 p.)
 In-douze
 basane brune, dos lisse avec filets dorés
 16 planches de gravures en noir et blanc


Plus d'informations sur cet ouvrage :

D’origine belge, Nicola WANOSTROCHT s’installe en Angleterre vers 1780 après avoir séjourné en France. Il y devient précepteur de français dans la famille du Earl Henry BATHURST. Il publie A Practical Grammar of the French Language, un ouvrage qui connaîtra plusieurs éditions. En 1795, il fonde une école connue sous le nom d’Alfred House Academy, implantée près de Camberwell Green, au sud de Londres, idéalement située pour profiter des coches assurant la liaison avec la capitale. Il édite un prospectus afin de faire connaître son établissement réservé avant tout aux jeunes gentlemen, qui viennent y recevoir une “bonne éducation”. L’enseignement dispensé inclut l’apprentissage du français, “devenu si indispensable aujourd’hui” car très prisé dans la haute société au même titre que le latin, le grec, l’arithmétique, la géographie et l’histoire.

En 1788, pour compléter son enseignement, il publie à Londres, par ses propres moyens, une encyclopédie de poche en langue française, sous le titre de Petite Encyclopédie des jeunes gens ; il s’agit de l’ouvrage présenté ici. Malgré une sortie assez confidentielle, le livre, dédié à Lady Charlotte CAVENDISH-BENTLINCK, connaîtra suffisamment d’audience pour qu’une seconde édition, revue et corrigée voie le jour en 1792. Cette nouvelle version ayant reçu de nouveau un bon accueil, une troisième sortira en 1799.

L’objectif avoué de WANOSTROCHT est de procurer aux jeunes gens un vadémécum de culture générale, afin de leur permettre de combler leurs lacunes dans la vie sociale et mondaine, et être ainsi en mesure de soutenir des conversations sur différents sujets : agriculture, art, héraldique, mythologie, chimie, algèbre, commerce, iconologie, etc. “Convaincu que l’on ne pouvait trop répandre les lumières et les connaissances, j’ai osé entreprendre de tracer, en raccourci, le tableau des arts et des sciences, et de les mettre à la portée des jeunes gens; mon but a été de leur en apprendre les règles les plus essentielles, de les mettre en état d’en faire quelques applications particulières, de leur en faire connaître assez les termes techniques pour en parler, et pour jouir avec agrément de la conversation des gens instruits, et, par ce moyen, de leur inspirer le goût de l’étude.”

Ouvrage de synthèse peu épais, ce livre n’a pas d’autre prétention que de procurer des bases, charge au lecteur d’approfondir par lui-même les sujets abordés. Le livre étant destiné en priorité aux Britanniques, WANOSTROCHT a, de son propre aveu, priorisé les thèmes afférents à son pays d’adoption dans les parties historiques et géographiques. Le livre présente en outre l’avantage d’être agrémenté de seize planches illustrées de gravures.

La Petite Encyclopédie des jeunes gens connaîtra encore deux nouvelles éditions en 1804 et 1815. WANOSTROCHT mourra à Camberwell, le 19 novembre 1812, à l’âge de 63 ans.



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