Fils de Pierre Bughaut, « bourgeois de Metz et receveur de la commanderie de Malte », et de Jeanne Guerlange, Joseph Pierre Buchoz naît à Metz le 27 janvier 1731[2]. Le nom de son père, « Bughaut », fut plus tard corrigé en « Buchoz » après un jugement du bailliage de Metz du 24 janvier 1758[2]. Après des études classiques à Metz, et en droit à Pont-à-Mousson, Joseph Pierre Buchoz s’installe en 1750 dans cette ville, comme avocat[2]. Il abandonne plus tard cette profession pour étudier la médecine, avec un goût prononcé pour l’histoire naturelle. Après avoir été reçu médecin à Nancy, en 1759, il obtient le titre de médecin ordinaire de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne et duc nominal de Lorraine et de Bar. Pierre-Joseph Buc’hoz s’occupe pendant quelque temps de son nouvel état, mais il le quitte bientôt pour se livrer entièrement à la botanique et à la matière médicale.
Pierre-Joseph Buc’hoz publie d’abord une Histoire des plantes de la Lorraine, en 1762. Il fait aussi imprimer de petits libres sur la médecine. Il publie une Histoire naturelle de la France (14 vol. in-8°), une Histoire universelle du règne végétal (1773 et suiv.), d’après la nomenclature de Linné, mais non achevée. Il s’intéresse également au traitement de la mélancolie et préconise la musique comme thérapeutique.
Agrégé de botanique, Pierre-Joseph Buc’hoz est démonstrateur au collège royal des médecins de Nancy. Auteur de nombreux ouvrages de botanique, il étudie également les animaux, en particulier les oiseaux, ainsi que les minéraux.
Pierre-Joseph Buc’hoz, devenu veuf sous la Révolution française, se remarie quelques années plus tard. Il décèdera à Paris, le 30 janvier 1807, à l’âge de 76 ans[2]. Pierre-Joseph Buc’hoz a été un membre actif, ou un correspondant régulier, de nombreuses Académies : Metz et Nancy, bien sûr, mais aussi Angers, Béziers, Bordeaux, Caen, Châlons-sur-Marne, Dijon, Lyon, Mayence, ou encore Rouen[2].